Les développeurs de machines à sous

12.

Les développeurs de machines à sous

Si vous avez lu le précédent chapitre de ma page web, vous savez maintenant où vous pouvez jouer aux slots. Reste donc à se demander tout de suite qui conçoit ce type de jeux. C’est justement le sujet que je m’apprête à aborder immédiatement.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, il convient de rappeler qu’il faut distinguer pour cette question deux marchés distincts : celui pour les casinos terrestres et celui pour les casinos en ligne. Même s’il peut exister quelques passerelles entre eux, à la faveur de filiales ou de joint-ventures notamment, les acteurs restent différents. Je les présenterai donc séparément.

12.1.

Pour casino terrestre

Commençons donc par évoquer tout d’abord les fabricants de bandits manchots pour les établissements brique et mortier. Cela me paraît le plus logique puisque les machines à sous ont commencé à être proposées sur la terre ferme avant d’être adaptées sur Internet. Vous trouverez donc ci-dessous une petite présentation de certaines des entreprises les plus célèbres au monde spécialisées sur ce marché particulier.

12.1.1

IGT

International Game TechnologyCotée à la Bourse de New York, International Game Technology (IGT) est une société américaine spécialisée dans la conception, le développement, la fabrication, la vente et la distribution de machines à sous. Actuellement, elle fabrique environ la moitié des slots des Etats-Unis. Son chiffre d’affaires annuel s’élève à près de 2 milliards de dollars.

Elle a été fondée, au cours de l’année 1981. En 1984, l’entreprise contribue à lancer le concept de suivi informatisé des joueurs qui va permettre la prolifération ultérieure dans les casinos de programmes de récompenses en fonction de la fréquence de jeu. Ce système a donné aux casinos terrestres un outil puissant de marketing.

Puis, toujours au cours de cette décennie, IGT sort quelques jeux cultes comme par exemple le célèbre Megabucks, déjà évoqué un peu plus haut dans cette page web, qui offre le premier jackpot multi-sites au monde.

Dès 1989, le groupe s’internationalise en ouvrant des bureaux en Australie puis c’est en Europe qu’il s’installe en 1992. L’année suivante, il obtient un permis de quatre ans lui permettant de fabriquer des Pachinkos pour le marché japonais. Les jeux d’argent sont également autorisés dans les bâteaux-mouches aux Etats-Unis. Cette réglementation va permettre à IGT de beaucoup se développer. Son rendement de production passe ainsi de 69.000 unités en 1993 à 95.000 en 1994. Cette année sera également marquée par la création de bureaux en Afrique du Sud et en Argentine.

En 1998 et en 1999, le groupe réalise deux acquisitions clés : Barcrest Gaming au Royaume Uni, le leader dans l’industrie des UK pub slots, et Sodak Gaming, un distributeur de jeu amérindien. C’est également à ce moment que sortent d’autres grands succès de la firme comme par exemple les machines Triple Play Draw Poker en association avec Action Gaming et la célèbre ELVIS.

Au cours de l’année 2001, IGT est parvenu à intégrer la prestigieuse liste de Standard Poor et a acheté les sociétés Silicon Gaming et Anchor Gaming, ce qui lui a permis de doubler son chiffre d’opérations de jeu. Deux ans plus tard, le groupe a fait partie des 50 entreprises les plus performantes du magazine Business Week et des 100 sociétés à la plus forte croissance du magazine Fortune.

En 2005, le groupe a intégré le marché en ligne, grâce à l’acquisition de WagerWorks. Il a également ouvert des bureaux en Russie, au Mexique et à Macao. Deux ans plus tard, c’est en Chine qu’il s’installe. Il lance également la première machine à sous en relief sans l’utilisation de lunettes intitulée REELdepth, grâce à la technologie MLD, et une slot basée sur le célèbre site de vente en ligne eBay.

Au cours de l’année 2009, IGT acquiert les droits des licences Indiana Jones et Star Wars. Puis, en 2012, il achète Double Down Interactive LLC, leader du jeu social sur Facebook avec l’application DoubleDown Casino. Cet achat renforce la position du groupe en tant que leader sur le marché des jeux de casino et étend son influence sur de nouveaux médias.

12.1.2.

Bally

C’est au cours de la grande dépression à Chicago qu’un certain Raymond T. Moloney fonde une société, spécialisée dans la fabrication de flippers, qu’il nomme Bally. Dès l’année 1936, l’entreprise commence à produire des machines à sous, ce qui fait d’elle le plus ancien fabricant de slots encore en activité dans le monde.

Elle tient d’ailleurs une place de choix dans l’histoire des bandits manchots puisque c’est elle qui a lancé la célèbre Money Honey, en 1963. Si vous avez lu avec attention mon historique tout en haut de cette page web, vous devez déjà le savoir mais ce jeu s’impose comme la toute première machine à sous électro-mécanique. Bref, il s’agissait à l’époque d’une véritable révolution qui va se généraliser peu à peu au fil des années.

Cet appareil notamment va permettre à Bally, en 1968, de posséder 94 % de parts de marché à Las Vegas et d’être coté en bourse. En 1975, l’entreprise devient la première société de jeux négociée sur le New York Stock Exchange. Cinq ans plus tard, elle se diversifie dans l’acquisition de parcs à thème, de casinos terrestres et de centres de fitness.

Au début des années 80, toujours fidèle à sa politique d’innovation, Bally fabrique sa première video slot et son premier appareil de video poker. En 1998, l’entreprise lance son célèbre jackpot progressif multi-sites Thrillions.

Rebâtisée Bally Technologies en mars 2006, la société s’étend aujourd’hui sur les 5 continents. Elle conçoit, fabrique, distribue et exploite des appareils de jeux, des computerized monitoring et des systèmes de suivis de joueurs. Elle possède des bureaux dans plus de 25 pays à travers le monde et emploie environ 3.500 personnes.

12.1.3

Aristocrat

AristocratBasé à North Ryde dans la banlieue de Sydney, le groupe Aristocrat Leisure Limited possède des bureaux en Afrique du Sud, en Russie, au Royaume-Uni et au Japon. Actuellement, il s’impose comme le deuxième fabricant de machines à sous le plus important au monde derrière l’américain IGT.

Créée au cours de l’année 1953 par un certain Len Ainsworth dont la famille maintient encore une participation lucrative dans l’entreprise, la société est cotée sur l’Australian Stock Exchange depuis 1996. Aujourd’hui, elle dispose des licences nécessaires pour distribuer ses machines à sous et autres produits de jeux dans plus de 200 juridictions à travers le monde.

Mise à part les slots, le groupe Aristocrat conçoit également des systèmes de jeu informatisés pour des réseaux de bandits manchots, des simulations de jeux de cartes, des jeux de table électroniques et des systèmes de connexion pour les jackpots progressifs multi-sites.

A ce jour, le jeu le plus emblématique de la société se révèle être sûrement Queen of the Nile. Néanmoins, ses machines à sous Cash Express et Jackpot Carnival qui offrent d’importantes cagnottes rencontrent également beaucoup de succès.

Actuellement, le groupe emploie 2080 personnes à travers le monde. Depuis la crise des subprimes de 2008, il enregistre une baisse importante de son chiffre d’affaires contrairement à la plupart de ses concurrents qui ont connu une croissance record.

12.1.4.

WMS Industries Inc.

Créé au cours de l’année 1987, WMS Industries Inc. est un holding d’entreprises basé à Chicago dans l’Etat américain de l’Illinois et centré dans le secteur du jeu et du divertissement électronique. Il tire ses racines de WMS Industries, une entreprise de fabrication de flippers fondée en 1943 par un certain Harry E. Williams.

En 1964, elle est achetée par le concepteur de jukebox Seebrug Corp. et change de nom pour devenir Williams Electronics Manufacturing Division. Neuf ans plus tard, la société se lance sur le marché des bornes d’arcade avec le jeu vidéo Paddle Ball, un clone du célèbre Pong d’Atari. Elle devient alors Williams Electronics Game.

Ce n’est donc qu’en 1987 que WMS Industries Inc. est donc officiellement créé. Au cours de l’année 1988, le holding achète son concurrent Bally Midway dont il se sépare dix ans plus tard. Entre temps, en 1994, le groupe se lance dans l’industrie des machines à sous et de la loterie vidéo. A partir de 1999, ce n’est d’ailleurs plus que son seul secteur d’activité puisqu’il stoppe son engagement dans les jeux vidéo et les flippers.

WMS commercialise donc sa toute première slot en 1994. Rapidement, le holding contribue à faire avancer l’industrie d’un point de vue technologique grâce notamment à son implication dans l’industrie de l’arcade. Dès 1996, il frappe ainsi très fort avec son jeu Reel ’em In qui s’impose comme la première machine à sous vidéo multi-lignes américaine disposant d’un jeu bonus, comme je l’avais déjà évoqué dans mon historique. De même, il signe aussi des adaptations de ses licences les plus prestigieuses comme Defender, Stargate, Joust et Samsh TV.

En 2001, WMS achète les droits du fameux jeux de société Monopoly pour en tirer une machine à sous très populaire. D’ailleurs, le groupe se spéciale dans ce type de slots avec des bandits manchots comme Men in Black, Clint Eastwood, Top Gun, Le Magicien d’Oz, Star Trek, Le Seigneur des Anneaux et Cluedo notamment.

12.2.

Pour casino en ligne

Maintenant que j’ai évoqué, à travers les paragraphes précédents, les fabricants de machines à sous pour les casinos terrestres, il est temps de traiter ci-dessous des développeurs de slots pour salles virtuelles de jeux d’argent en ligne et cela commence tout de suite.

12.2.1.

Microgaming

MicrogamingCréé au cours de l’année 1994, Microgaming s’impose comme l’un des plus anciens acteurs du marché des jeux d’argent en ligne encore en activité à l’heure actuelle. En outre, il reste au coté de Playtech notamment l’un des éditeurs les plus importants du secteur. Ainsi, bon nombre de casinos virtuels proposent ses titres dans leur lobby dont certains des plus réputés du monde.

Groupe sud africain, basé dans la ville de Durban, Microgaming appartient à une seule et même famille. Si cette particularité ne lui permet pas d’être coté à la bourse, contrairement à ses concurrents Playtech et Netent notamment, cela lui a servi en 2006 quand les Etats-Unis ont interdit les jeux d’argent en ligne. En effet, le développeur est ainsi parvenu à rester plus longtemps sur ce marché.

Puisque Microgaming s’impose comme l’un des plus anciens acteurs du domaine, sa ludothèque offre logiquement un nombre particulièrement important de jeux. En effet, elle compte plus de 500 titres aujourd’hui et chaque mois, il sort en moyenne 4 nouveautés.

L’édtieur a signé quelques machines à sous mythiques dont notamment Isis ou encore Thunderstruck. Il propose aussi plusieurs adaptations de licences célèbres comme notamment les jeux vidéo Tomb Raider et Hitman, la série Battlestar Galactica, le comics Hellboy, la télé réalité The Osbournes ou les films Le Seigneur des Anneaux et The Dark Knight entre autres.

Le développeur s’impose également comme l’un des seuls à créer des UK Pub Slots. Il en propose plus d’une trentaine telles par exemple les excellentes Cops and Robbers, Lady Luxor ou encore Bill and Ted, adaptée d’une comédie peu connue en France mettant en vedette le jeune Keanu Reeves.

Grâce notamment à son célèbre Mega Moolah, Microgaming se révèle particulièrement apprécié des amateurs de jackpots progressifs. Il offre ainsi très fréquemment des cagnottes importantes aux joueurs dont certaines dépassant la barre des 2 millions d’euros.

Avant de terminer cette présentation, il est important de dire que les jeux de Microgaming ne sont plus accessibles actuellement sur le marché français ; en tout cas, au moment où j’écris ces lignes en avril 2015.

12.2.2.

Playtech

Le principal concurrent de Microgaming se nomme Playtech. Basé à Tel-Aviv, il a été créé en 1999 par des surfeurs israéliens issus du monde du casino, de l’ingénierie informatique et de l’industrie du multimédia.

Au cours de l’année 2006, les actions du groupe sont admises avec succès sur le marché AIM de la bourse de Londres. Dès octobre 2007, elles rencontrent une croissance importante stoppée néanmoins en septembre 2008, suite à la crise financière internationale.

Puisque Playtech est coté en bourse, le développeur a dut quitter le marché américain lorsque le gouvernement a décidé d’interdire les jeux d’argent en ligne. Cela a eu un impact important sur ses revenus qui ont ainsi diminué de plus de 40 %. En moins de 3 mois, il parvient néanmoins à retrouver son chiffre d’affaires en se reconcentrant sur les marchés européens et asiatiques.

Aujourd’hui, Playtech s’impose comme l’un des leaders du secteur. Il doit ce succès notamment à ses nombreuses innovations technologiques. Remarquons d’ailleurs au passage que près de 80 % de ses 500 employés travaillent en recherche et développement. Ainsi, l’éditeur s’impose comme le tout premier à proposer l’historique des transactions ainsi que différentes techniques originales de prévention des fraudes. Il est également l’inventeur des jeux live, que j’ai déjà abordé dans un précédent point consacré aux casinos en ligne.

Playtech doit aussi sa célébrité à ses nombreuses machines à sous inspirées de licences cultes comme par exemple ses jeux inspirés des films Rocky et Gladiator ou encore des comics Iron Man et Daredevil notamment. Ses jackpots progressifs rencontrent également un franc succès grâce aux sommes importantes qu’ils permettent d’empocher.

Beaucoup de casinos en ligne proposent aujourd’hui les jeux de Playtech. En 2008, le développeur a également signé un accord de partenariat en joint venture avec rien de moins que l’un des deux bookmakers les plus importants du Royaume Uni, j’ai nommé William Hill. De même, l’éditeur s’est également rapproché du gouvernement chinois qui lui a permis de proposer certains de ses jeux dans les casinos terrestres de Macao.

Néanmoins, sachez que comme son rival Microgaming, Playtech n’est pas accessible sur le marché français, au moment où j’écris ces lignes en avril 2015.

12.2.3.

Cryptologic

CryptologicFondé en 1995, le groupe Cryptologic s’impose lui aussi au coté de Microgaming comme l’un des plus anciens développeurs de jeux d’argent en ligne encore en activité aujourd’hui. Il a été créé par les frères Andrew et Mark Rivkin, dans le sous-sol de la maison de leurs parents.

Au cours de l’année 1996, il signe un premier contrat de licence avec InterCasino qui va devenir l’un des plus importants casinos en ligne du marché. Cryptologic se développe donc rapidement. Cela lui permet d’être coté sur les marchés Toronto Stock Exchange, NASDAQ et London Stock Exchange respectivement en 1998, 2000 et 2003 mais aussi d’employer plus de 300 personnes. Cependant, suite à plusieurs années de mauvaise gestion et à un prix de l’action en chute libre, l’éditeur a été racheté par la société canadienne Amaya Gaming en 2012.

Si Cryptologic est parvenu néanmoins à s’imposer comme l’un des poids lourds du secteur, c’est notamment grâce à ses nombreuses machines à sous à licence inspirée par exemple de jeux vidéo comme Call of Duty ou Street Fighter, de films comme Forrest Gump ou Braveheart et de jeux de société comme Jenga mais ce sont surtout ses video slots adaptées des comics Marvel (Hulk, Spider-man, Thor, Iron Man et Fantastic Four) et DC (Superman, Batman, Wonder Woman ou Green Lantern) qui ont retenu l’attention en leur temps bien avant celles signées par Playtech.

12.2.4.

WagerWorks

WagerWorksCréé en 2000, WagerWorks est à l’origine une filiale d’exploitation de Silicon Gaming, un fabricant de machines à sous pour les casinos terrestres. Au cours de l’année 2005, cette entreprise est rachetée par le géant IGT. Suite à cette acquisition, WagerWorks devient une entité indépendante gérée par les anciens responsables de Silicon Gaming.

Dès lors, l’atout majeur de l’éditeur réside dans ses profondes racines encrées dans l’industrie du casino brique et mortier. Il signe donc des adaptations virtuelles des plus célèbres slots des établissements réels comme par exemple les mythiques Cleopatra, Wolf Run ou encore Texas Tea.

Il est également célèbre pour ses nombreuses slots inspirées de licences fameuses. En effet, le développeur a signé un accord avec Hasbro lui permettant de lancer une série de titres adaptée des classiques du jeu de société comme Monopoly, Battleship, Cluedo et Dungeons and Dragons. Il a fait de même avec la société de production audiovisuelle Fremantle Media lui permettant d’offrir des machines à sous aux couleurs de jeux télévisés cultes comme La Roue de la Fortune et Jeopardy. Enfin, WagerWorks est aussi connu pour ses différents bandits manchots rendant hommage au King : Elvis et Elvis Multi Strike notamment.

Ce n’est pas d’un point de vue graphique que les titres de WagerWorks retiennent le plus l’attention. En effet, ils se démarquent d’avantage au niveau sonore avec beaucoup de bruitages amusants par exemple mais aussi en ce qui concerne les fonctionnalités. Le développeur est ainsi l’inventeur notamment de la fonctionnalité Tumbling Reels, évoquée dans le chapitre consacrée aux règles, pour sa machine à sous Da Vinci Diamonds.

Sachez néanmoins que son software, en full flash qui ne propose donc que des jeux accessibles sans téléchargement directement depuis n’importe quel navigateur web, s’impose comme le moins accessible au monde. En effet, il ne peut être utilisé, même en mode gratuit, sur aucun territoire qui interdit le casino en ligne comme c’est le cas notamment aux Etats-Unis ou en France par exemple.

12.2.6.

Netent

NetentBasé en Suède dans la ville de Stockholm, l’éditeur suédois Netent a été créé au cours de l’année 1996 par un grand nom du jeu d’argent scandinave. A l’origine, le groupe s’appelait Net Entertainment et gérait les casinos en ligne qu’il avait lui même conçu. Néanmoins, en 2005, ses dirigeants décident de tous les vendre pour se consacrer uniquement au développement de logiciel.

Netent possède un bel éventail de titres dans divers genres que ce soit le jeu de casino virtuel, le poker en ligne, le bingo sur Internet et le pari sportif sur le web. En ce qui concerne les machines à sous plus précisément, l’éditeur dispose d’un grand savoir faire. Outre des graphismes très soignés, ses slots proposent souvent des fonctionnalités originales. Pour s’en convaincre, il suffit simplement de citer Gonzo’s Quest et sa feature Tumbling Reels grisante, Crusade of Fortune et son jeu bonus accrocheur inspiré des jeux de combat comme Street Fighter II ou encore Champion of the Track et sa fonction Career Bonus innovante. Notons également que le développeur a conçu quelques titres inspirés de licences célèbres comme Scarface, South Park ou encore Aliens.

Le groupe suédois Netent dispose d’une accréditation G4 (jeu responsable). Il est coté en bourse sur le NASDAQ OMX Stockholm.

12.2.7.

Betsoft

BetsoftC’est au cours des années 1999 2000 que le développeur Betsoft a fait son apparition sur le marché. Pendant très longtemps, il s’est montré particulièrement discret. En effet, il ne fournissait sa plate-forme logicielle qu’à un seul et unique casino en ligne. Puis, le développeur se décida à passer sérieusement à l’action, conscient du potentiel énorme qu’il pouvait apporter sur le marché des jeux d’argent en ligne.

Dès l’année 2010, d’autres salles virtuelles commencent à proposer ses titres. Il obtient alors rapidement la reconnaissance qu’il mérite. En effet, Betsoft signe des jeux tout bonnement exceptionnels. Ce sont surtout ses Slots³ qui retiennent toute l’attention des joueurs. Il s’agit de machines à sous dotées de graphismes en 3D particulièrement réussies. Dans ce domaine, ses créations les plus notables se nomment Enchanted, House of Fun ou encore Dr. Jekyll & Mr. Hyde.

L’éditeur sait également signer des jeux aux fonctionnalités originales comme nous le prouvent notamment les excellentes Sugar Pop et ses mécaniques inspirées du puzzle game Candy Crush Saga ou encore Whospunit? et son histoire interactive rappelant les parties de Cluedo.

Tous ses jeux bénéficient en outre d’un thème fort bien rendu par des cinématiques réussies et des animations nombreuses.